Parlez-nous un peu de vous, et de votre parcours ?
Un profond intérêt pour l’art depuis l’adolescence. Le dessin, la photo, un peu plus tard la sculpture comme si la troisième dimension réclamait un mûrissement. Puis le désir d’acquérir un savoir faire pour libérer les mains des contraintes techniques de l’autodidacte. Les bronzes de mon ami sculpteur Guy Fages me poussent à sauter le pas, j’apprendrai la fonderie d’art pour couler mes propres pièces. Neuf mois de formation chez un Maître et me voilà autonome avec devant moi un territoire merveilleux à découvrir.
Décrivez nous votre univers. Qu'est ce qui vous inspire, quelles sont vos influences?
Mon univers s’oriente très vite vers mes passions.
A douze ans je me rêvais sur le pont de la Calypso coiffé d’un bonnet rouge ou photo reporter de guerre comme Robert Capa ou Donald Mc Cullin. Trente ans plus tard l’amour de la faune marine l’a emporté. Une grande partie de mes pièces rend hommage à cet univers sous marin qui m’intrigue et me captive. La vie sur terre est apparue dans les océans. Les êtres qui naissent, vivent et meurent dans ce milieu sont peut-être les dépositaires d’une mémoire ancienne, originelle. Je tente de les faire parler pour comprendre un peu, juste un peu. Je les traite sur un mode imaginaire, libre de toute interprétation. Pour ce qui est des influences, j’ai beaucoup de mal à me réclamer d’un mouvement, d’une lignée. J’ai mes coup de cœur et mes « maîtres vénérés » encore que le « ni Dieu ni Maître » me hante avec délice. Je préfère la rhéotaxie négative qui est la seule démarche originelle de tout individu. (Tous au dico et bonne chance !)
A douze ans je me rêvais sur le pont de la Calypso coiffé d’un bonnet rouge ou photo reporter de guerre comme Robert Capa ou Donald Mc Cullin. Trente ans plus tard l’amour de la faune marine l’a emporté. Une grande partie de mes pièces rend hommage à cet univers sous marin qui m’intrigue et me captive. La vie sur terre est apparue dans les océans. Les êtres qui naissent, vivent et meurent dans ce milieu sont peut-être les dépositaires d’une mémoire ancienne, originelle. Je tente de les faire parler pour comprendre un peu, juste un peu. Je les traite sur un mode imaginaire, libre de toute interprétation. Pour ce qui est des influences, j’ai beaucoup de mal à me réclamer d’un mouvement, d’une lignée. J’ai mes coup de cœur et mes « maîtres vénérés » encore que le « ni Dieu ni Maître » me hante avec délice. Je préfère la rhéotaxie négative qui est la seule démarche originelle de tout individu. (Tous au dico et bonne chance !)
Quelles sont vos techniques de prédilection, les matières, les matériaux que vous aimez travailler ?
La fonte des métaux et du bronze en particulier comporte une dimension alchimique non négligeable qui attise curiosité et passion. J’ai découvert dans cet univers des possibilités surprenantes. Il faut aussi accepter de « désaprendre » pour faire rentrer la poésie et le hasard dans la maison. Créer des originaux avec des matériaux fragiles, délicats et périssables dans le temps, leur offrir une part d’éternité en substituant leur matière par du bronze, il y a comme un contrat Faustien ou si l’on veut vivre éternellement il faut d’abord perdre sa substance d’origine.
Vous imaginez et réalises de A à Z vos créations (œuvres). Qu'est- ce que créer signifie pour vous ? Qu'apprécient ceux qui connaissent déjà et suivent votre travail?
Mon carburant essentiel est la liberté de créer ce que je veux, sans contrainte. Que la vision puisse devenir une réalité palpable et que j’y trouve l’émerveillement et la jouissance. C’est un travail solitaire mais il faut de temps en temps être confronté au monde extérieur, sortir de sa grotte pour recevoir le regard des autres parce qu’il s’agit, ne l’oublions pas, d’une expression, d’un échange et que tout émetteur doit rencontrer son récepteur. Les matériaux que j’utilise aboutissent à des bronzes qui ne ressemblent pas à ceux que l’on a l’habitude de voir. L’effet de surprise et les questions accompagnent souvent le premier contact. Les bronzes dentelle sont devenus ma marque de fabrique, ils sont reconnaissables par leur différence.
Pour ceux et celles qui découvrent votre monde, pouvez vous le résumer en 3 mots ?
A – Qua – Tique.
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